C’est l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) qui le dit : le quart des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos assiettes et nos choix alimentaires alourdissent le bilan. Ainsi, il faut 26 millions d’hectares de surfaces agricoles (soit près de 36,5 millions de stades de foot) pour nourrir les Français, dont 80% pour les produits animaux (viande, lait), car nous mangeons plus « riche » qu’il y a 50 ans.

Plus diversifiée, notre alimentation contient aussi plus de graisses, de sucres et de protéines animales. On en connaît les conséquences sur la santé (obésité, diabète…) mais moins sur l’environnement. Chaque kilo de viande produit émet ainsi 5 à 10 fois plus de gaz à effet de serre qu’un kilo de céréales. Pourquoi ? Parce qu’élever des animaux nécessite en plus de produire les aliments pour les nourrir, parfois au prix de la déforestation à l’autre bout du monde.

Pour réduire notre impact, une solution : manger mieux, gaspiller moins.

Or manger mieux, c’est augmenter la part des céréales, des légumes secs, des fruits et des légumes. Car pour se nourrir de manière équilibrée, durable et diversifiée, il est possible de remplacer régulièrement la viande par des légumineuses : lentilles, pois, haricots secs…

Alors, pour progresser ensemble vers cette transformation nécessaire de nos habitudes alimentaires, la CNFR lance un grand appel à toutes et tous les cordons bleus des Foyers Ruraux !